Comme chacun le sait, l’Europe est confrontée depuis plusieurs années maintenant à une crise migratoire. Vous avez surement entendu dans les médias parler de la jungle de Grande-Synthe dans le nord au nom de camp de la honte où des familles entières vivent dans la boue, le froid...
"Hors charité, point de salut"
Depuis novembre 2015, nous faisons partie des associations intervenantes sur le site qui aujourd’hui est aux normes grâce à Médecin sans frontière et au maire de Grande-Synthe. Chaque samedi, nous distribuons des repas chauds. Au départ nous avions comme objectif la préparation, la cuisson et la distribution de 150 repas aujourd’hui, nous en sommes à 350 avec une équipe de 8 personnes pour la préparation et 5 personnes pour la distribution. Ce projet, nous pouvons le mener parce qu’il a été soutenu par des personnes touchées par des conditions de vie innommables ayant fait des dons à l’association. Voici quelques images ainsi qu'un aperçu de comptabilité.
Allan Kardec
10. Mes enfants, dans la maxime :
Hors la charité point de salut, sont contenues les
destinées des hommes sur la terre et dans le ciel ;
sur la terre, parce qu'à l'ombre de cet étendard
ils vivront en paix ; dans le ciel, parce que ceux qui l'auront
pratiquée trouveront grâce devant le Seigneur. Cette
devise est le flambeau céleste, la colonne lumineuse qui
guide l'homme dans le désert de la vie pour le conduire
à la Terre Promise ; elle brille dans le ciel comme
une auréole sainte au front des élus, et sur la
terre elle est gravée dans le coeur de ceux à qui
Jésus dira : Allez à droite, vous les bénis
de mon Père. Vous les reconnaissez au parfum de charité
qu'ils répandent autour d'eux. Rien n'exprime mieux la
pensée de Jésus, rien ne résume mieux les
devoirs de l'homme que cette maxime d'ordre divin ; le spiritisme
ne pouvait mieux prouver son origine qu'en la donnant pour règle,
car elle est le reflet du plus pur christianisme ; avec un
tel guide, l'homme ne s'égarera jamais. Appliquez-vous
donc, mes amis, à en comprendre le sens profond et les
conséquences, à en chercher pour vous-mêmes
toutes les applications. Soumettez toutes vos actions au contrôle
de la charité, et votre conscience vous répondra ;
non seulement elle vous évitera de faire le mal, mais elle
vous fera faire le bien : car il ne suffit pas d'une vertu
négative, il faut une vertu active ; pour faire le
bien, il faut toujours l'action de la volonté ; pour
ne pas faire le mal, il suffit souvent de l'inertie et de l'insouciance.
Mes amis, remerciez Dieu qui a permis que
vous pussiez jouir de la lumière du spiritisme ; non
pas que ceux qui la possèdent puissent seuls être
sauvés, mais parce qu'en vous aidant à mieux comprendre
les enseignements du Christ, elle fait de vous de meilleurs chrétiens ;
faites donc qu'en vous voyant on puisse dire que vrai spirite
et vrai chrétien sont une seule et même chose, car
tous ceux qui pratiquent la charité sont les disciples
de Jésus à quelque culte qu'ils appartiennent. (PAUL,
apôtre. Paris, 1860.) Extrait de L'évangile selon le spiritisme - Allan Kardec
Le devoir.
7. Le devoir est l'obligation morale, vis-à-vis
de soi d'abord, et des autres ensuite. Le devoir est la loi de
la vie ; il se retrouve dans les plus infimes détails,
aussi bien que dans les actes élevés. Je ne veux
parler ici que du devoir moral, et non de celui qu'imposent les
professions.
Dans l'ordre des sentiments, le devoir est
très difficile à remplir, parce qu'il se trouve
en antagonisme avec les séductions de l'intérêt
et du cœur ; ses victoires n'ont pas de témoins,
et ses défaites n'ont pas de répression. Le devoir
intime de l'homme est abandonné à son libre arbitre ;
l'aiguillon de la conscience, cette gardienne de la probité
intérieure, l'avertit et le soutient, mais elle demeure
souvent impuissante devant les sophismes de la passion. Le devoir
du cœur, fidèlement observé, élève
l'homme ; mais ce devoir, comment le préciser ?
Où commence-t-il ? où s'arrête-t-il ?
Le devoir commence précisément au point où
vous menacez le bonheur ou le repos de votre prochain ; il
se termine à la limite que vous ne voudriez pas voir franchir
pour vous-même.
Dieu a créé tous les hommes
égaux pour la douleur ; petits ou grands, ignorants
ou éclairés, souffrent par les mêmes causes,
afin que chacun juge sainement le mal qu'il peut faire. Le même
critérium n'existe pas pour le bien, infiniment plus varié
dans ses expressions. L'égalité devant la douleur
est une sublime prévoyance de Dieu, qui veut que ses enfants,
instruits par l'expérience commune, ne commettent pas le
mal en arguant de l'ignorance de ses effets.
Le devoir est le résumé pratique
de toutes les spéculations morales ; c'est une bravoure
de l'âme qui affronte les angoisses de la lutte ; il
est austère et souple ; prompt à se plier aux
complications diverses, il demeure inflexible devant leurs tentations.
L'homme qui remplit son devoir aime Dieu plus que les créatures,
et les créatures plus que lui-même ; il
est à la fois juge et esclave dans sa propre cause.
Le devoir est le plus beau fleuron de la
raison ; il relève d'elle, comme le fils relève
de sa mère. L'homme doit aimer le devoir, non parce qu'il
préserve des maux de la vie, auxquels l'humanité
ne peut se soustraire, mais parce qu'il donne à l'âme
la vigueur nécessaire à son développement.
Le devoir grandit et rayonne sous une forme
plus élevée dans chacune des étapes supérieures
de l'humanité ; l'obligation morale ne cesse jamais
de la créature à Dieu ; elle doit refléter
les vertus de l'Eternel qui n'accepte pas une ébauche imparfaite,
parce qu'il veut que la beauté de son oeuvre resplendisse
devant lui. (LAZARE. Paris, 1863.)
Extrait de L'évangile selon le spiritisme - Allan Kardec
Lorsque nous parlons de spiritisme, certains sont effrayés, d'autres affichent un sourire moqueur ou fuient ceux qui communiquent avec les morts et font tourner les tables. Ces comportements légitimes et humains sont alimentés par l'ignorance, la peur, une mauvaise information et un manque de connaissance.
Voici le spiritisme tel que je le connais :
Le spiritisme est avant tout une philosophie de vie qui met en avant la Tolérance, le Respect, l'Amour de son prochain... C'est une philosophie noble et généreuse qui demande au quotidien un travail sur soi, une réforme intérieure par une prise de conscience de nos imperfections. C'est un travail dans l'humilité et non pas avec la sotte prétention de se sentir plus évolué que les autres et encore moins, de prétendre détenir "la vérité".
Être spirite n'est pas être médium. Être médium n'est pas une preuve de perfection, d’élévation morale et spirituelle.
Un jour, un guide nous adressa un message sur le travail sur soi, il termina par cette phrase :
"Mettez un geste à la parole"
Nous l'avons interprété ainsi :
Il ne suffit pas de débattre des heures sur les injustices de notre monde et de la souffrance. Il ne suffit pas de s’enrichir intellectuellement de bonnes lectures, spirites ou non.
Il suffit que chacun fasse concrètement un peu plus qu'il ne peut, chacun avec ses moyens, ses qualités et ses compétences. C'est ainsi, que grâce à la complémentarité des bénévoles, à la générosité de ceux qui nous ont aidé matériellement et financièrement que l’Association Résonance a réalisé et distribué cet hivers plus de 640 repas chauds accompagnés de thé, pain et dattes. Nous avons également acheté des chaussures, vêtements, distribué des sachets avec rasoirs, bougies et chaussettes.
Je vous présente des spirites :
Le restaurant au thème atypique : ((((((("La jungle"
La faim a la recherche d'un morceau de pain.
Des spirites : cuisiniers et cuisinières
Le self service
L'échange, le partage dans la chaleur d'un sourire.
Le self
Les visages de la compassion et du partage.
Couscous
Les spirites : la coiffeuse. Dans la souffrance, l'image de soi est primordiale.
Après la douche, le passage chez la coiffeuse bénévole.
Il y a du monde au salon.
Les spirites : chiffonnières. Nous trions les vêtements que nous recevons
Nous avons rencontré des hommes, des femmes, des enfants. La misère n'a pas enlevé le sourire de leur visage, leurs cœurs ne se sont pas endurcis, il y a parmi eux et comme dans toutes les nationalités et dans toutes les populations certains plus durs que d'autres. Mais comment serions-nous en perte de nos repères, de nos familles, de notre confort, comment et dans quel état d'esprit, serions nous, si nous devions vivre en plein hiver dans des tentes, prendre une douche deux fois par semaine, les autres jours se laver dans l'eau glacée d'un lac, sans électricité, la faim au ventre, dormir avec une superposition de vêtements. Notre cœur serait-il suffisamment fort pour lutter contre la colère et l'injustice, notre foi serait-elle suffisamment forte pour continuer à croire en un Dieu juste et bon ?
Avec beaucoup de courage et de sacrifices, ils se battent et ils espèrent à une autre vie. Ils gardent leur dignité d'homme, ils ne recherchent pas l'assistanat. Ils ont un rêve, trouver un travail, offrir un foyer à leur famille et vivre dans un pays en paix. Est-ce inhumain ?
Merci à vous, qui nous avez donné la possibilité de vivre de bons moments d'échanges et de partages. La fraternité et le sourire suppriment toutes les barrières. Sur le chemin de la vie, nous nous sommes simplement croisés, mais ces courts échanges, nous ont fait prendre conscience de tout ce que nous avions.
Nous vous souhaitons chers amis, bonne chance dans votre nouvelle vie.
L'humanité est une grande famille.
Quant à nous, nous nous préparons pour l’hiver à venir.
D'autres actions plus matérielles cette fois ont été réalisées :
Achat de tentes, sacs de couchages, sacs à dos...
Achat de matériel éducatif pour des enfants autistes...
JUSTICE ET PROGRES
JUSTICE ET PROGRES
La loi supérieure de l'univers, c'est le progrès
incessant, l'ascension des êtres vers Dieu, foyer des perfections.
Des profondeurs de l'abîme de vie, par une route infinie
et une évolution constante, nous nous rapprochons de lui.
Au fond de chaque âme est déposé le germe
de toutes les facultés, de toutes les puissances ; c'est
à elle de les faire éclore par ses efforts et ses
travaux. Envisagé sous cet aspect, notre avancement, notre
bonheur à venir est notre oeuvre. La grâce n'a plus
raison d'être. La justice rayonne sur le monde ; car, si
tous nous avons lutté et souffert, tous nous serons sauvés.
De même se révèle ici dans toute sa grandeur le rôle de la douleur, son utilité pour l'avancement des êtres. Chaque globe roulant dans l'espace est un vaste atelier où la substance spirituelle est incessamment travaillée. Ainsi qu'un minerai grossier, sous l'action du feu et des eaux, se change peu à peu en un pur métal, ainsi l'âme humaine, sous les lourds marteaux de la douleur se transforme et se fortifie. C'est au milieu des épreuves que se trempent les grands caractères. La douleur est la purification suprême, la fournaise où fondent tous les éléments impurs qui nous souillent : l'orgueil, l'égoïsme, l'indifférence. C'est la seule école où s'affinent les sensations, où s'apprennent la pitié, la résignation stoïque. Les jouissances sensuelles, en nous attachant à la matière, retardent notre élévation, tandis que le sacrifice, l'abnégation, nous dégagent par anticipation de cette épaisse gangue, nous préparent à de nouvelles étapes, à une ascension plus haute. L'âme, purifiée, sanctifiée par les épreuves, voit cesser des incarnations douloureuses. Elle quitte à jamais les globes matériels et s'élève sur l'échelle magnifique des mondes heureux. Elle parcourt le champ sans borne des espaces et des âges. A chaque pas en avant, elle voit ses horizons s'élargir et sa sphère d'action s'accroître ; elle perçoit de plus en plus distinctement la grande harmonie des lois et des choses, y participe d'une manière plus étroite, plus effective. Alors le temps s'efface pour elle ; les siècles, s'écoulent comme des heures. Unie à ses sœurs, compagnes de l'éternel voyage, elle poursuit son ascension intellectuelle et morale au sein d'une lumière toujours grandissante.
De nos observations et de nos recherches se dégage ainsi une grande loi : la pluralité des existences de l'âme. Nous avons vécu avant la naissance et nous revivrons après la mort. Cette loi donne la clef des problèmes jusqu'ici insolubles. Elle seule explique l'inégalité des conditions, la variété infinie des aptitudes et des caractères. Nous avons connu ou nous connaîtrons successivement toutes les phases de la vie sociale, nous traverserons tous les milieux. Dans le passé, nous étions comme ces sauvages qui peuplent les continents attardés ; dans l'avenir, nous pourrons nous élever à la hauteur des génies immortels, des esprits géants qui, semblables à des phares lumineux, éclairent la marche de l'humanité. L'histoire de celle-ci est notre histoire. Avec elle, nous avons parcouru les voies ardues, subi les évolutions séculaires que relatent les annales des nations. Le temps et le travail : voilà les éléments de nos progrès.
Cette loi de la réincarnation montre d'une manière éclatante la souveraine justice régnant sur tous les êtres. Tour à tour nous forgeons et nous brisons nous-mêmes nos chaînes. Les épreuves effrayantes dont souffrent certains d'entre nous sont, en général, la conséquence de leur conduite passée. Le despote renaît esclave ; la femme altière, vaniteuse de sa beauté, reprendra un corps informe, souffreteux ; l'oisif reviendra mercenaire, courbé sous une tâche ingrate. Celui qui a fait souffrir souffrira à son tour. Inutile de chercher l'enfer dans des régions inconnues ou lointaines, l'enfer est en nous, il se cache dans les replis ignorés de l'âme coupable, dont l'expiation peut seule faire cesser les douleurs. Il n'est pas de peines éternelles. Mais, dira-t-on, si d'autres vies ont précédé la naissance, pourquoi en avons-nous perdu le souvenir ? Comment pourrions-nous expier avec fruit des fautes oubliées ?
Le souvenir ! ne serait-ce pas un lourd boulet attaché à nos pieds ? Sortant à peine des âges de fureur et de bestialité, qu'a dû être ce passé de chacun de nous ? A travers les étapes franchies, que de larmes versées, que de sang répandu par notre fait ! Nous avons connu la haine et pratiqué l'injustice. Quel fardeau moral que cette longue perspective de fautes pour un esprit encore débile et chancelant !
Et puis, le souvenir de notre propre passé ne serait-il pas lié d'une manière intime au souvenir du passé des autres ? Quelle situation pour le coupable, marqué au fer rouge pour l'éternité ! Par la même raison, les haines, les erreurs se perpétueraient, creusant des divisions profondes, ineffaçables, au sein de cette humanité déjà si déchirée. Dieu a bien fait d'effacer de nos faibles cerveaux le souvenir d'un passé redoutable.. Après avoir bu le breuvage d'oubli, nous renaissons à une vie nouvelle. Une éducation différente, une civilisation plus large font évanouir les chimères qui hantèrent autrefois notre esprit. Allégés de ce bagage encombrant nous avançons d'un pas plus rapide dans les voies qui nous sont ouvertes.
Cependant, ce passé n'est pas tellement effacé que nous ne puissions en entrevoir quelques vestiges. Si, nous dégageant des influences extérieures, nous descendons au fond de notre être; si nous analysons avec soin nos goûts, nos aspirations, nous découvrirons des choses que rien dans notre existence actuelle et avec l'éducation reçue ne peut expliquer. Partant de là, nous arrivons à reconstituer ce passé, sinon dans ses détails, au moins dans ses grandes lignes. Quant aux fautes entraînent dans cette vie une expiation nécessaire, quoiqu'elles soient effacées momentanément à nos yeux, leur cause première n'en subsiste pas moins, toujours visible, c'est-à-dire nos passions, notre caractère fougueux, que de nouvelles incarnations ont pour but de dompter, d'assouplir.
Ainsi donc, si nous laissons au seuil de la vie les plus dangereux souvenirs, nous apportons du moins avec nous les fruits et les conséquences de travaux accomplis, c'est-à-dire une conscience, un jugement, un caractère tels que nous les avons façonnés nous-mêmes. L'innéité n'est autre chose que l'héritage intellectuel et moral que nous lèguent les vies évanouies.
Et chaque fois que s'ouvrent pour nous les portes de la mort ; lorsque, affranchie du joug matériel, notre âme s'échappe de sa prison de chair pour rentrer dans l'empire des Esprits, alors le passé reparaît peu à peu devant elle. L'une après l'autre, sur la route suivie, elle revoit ses existences, les chutes, les haltes, les marches rapides. Elle se juge elle-même en mesurant le chemin parcouru. Dans le spectacle de ses hontes ou de ses mérites, étalés devant elle, elle trouve son châtiment ou sa récompense.
Le but de la vie étant le perfectionnement intellectuel et moral de l'être, quelle condition, quel milieu nous conviennent le mieux pour réaliser ce but ? L'homme peut travailler à ce perfectionnement dans toutes les conditions, tous les milieux sociaux ; cependant, il y réussira plus facilement dans certaines conditions déterminées.
La richesse procure à l'homme de puissants moyens d'étude ; elle lui permet de donner à son esprit une culture plus développée et plus parfaite ; elle met entre ses mains des facilités plus grandes de soulager ses frères malheureux, de participer, en vue de l'amélioration de leur sort à des fondations utiles. Mais ils sont rares ceux qui considèrent comme un devoir de travailler au soulagement de la misère, à l'instruction et à l'amélioration de leurs semblables.
La richesse dessèche trop souvent le cœur humain ; elle éteint cette flamme intérieure, cet amour du progrès et des améliorations sociales qui réchauffe toute âme généreuse ; elle élève une barrière entre les puissants et les humbles ; elle fait vivre dans un milieu que n'atteignent pas les déshérités de ce monde et où, par conséquent, les besoins, les maux de ceux-ci sont presque toujours ignorés, méconnus.
La misère a aussi ses effroyables dangers : la dégradation des caractères, le désespoir, le suicide. Mais tandis que la richesse nous rend indifférents, égoïstes, la pauvreté, en nous rapprochant des humbles, nous fait compatir à leur douleur. Il faut avoir souffert soi-même pour apprécier les souffrances d'autrui. Alors que les puissants, au sein des honneurs, se jalousent entre eux et cherchent à rivaliser d'éclat, les petits, rapprochés par le besoin, vivent parfois dans une touchante confraternité.
Voyez les oiseaux de nos climats pendant les mois d'hiver, lorsque le ciel est sombre, que la terre est couverte d'un blanc manteau de neige ; serrés les uns contre les autres, au bord d'un toit, ils se réchauffent mutuellement en silence. La nécessité les unit. Mais viennent les beaux jours, le soleil resplendissant, la provende abondante, ils piaillent à qui mieux mieux, se poursuivent, se battent, se déchirent. Ainsi est l'homme. Doux, affectueux pour ses semblables dans les jours de tristesse, la possession des biens matériels le rend trop souvent oublieux et dur.
Une condition modeste conviendra mieux à l'esprit désireux de progresser, d'acquérir les vertus nécessaires à son ascension morale. Loin du tourbillon des plaisirs menteurs, il jugera mieux la vie. Il demandera à la matière ce qui est nécessaire à la conservation de ses organes, mais il évitera de tomber dans des habitudes pernicieuses, de devenir la proie des innombrables besoins factices qui sont les fléaux de l'humanité. Il sera sobre et laborieux, se contentant de peu, s'attachant par-dessus tout aux plaisirs de l'intelligence et aux joies du cœur.
Ainsi fortifié contre les assauts de la matière, le sage, sous la pure lumière de la raison, verra resplendir ses destinées. Eclairé sur le but de la vie et le pourquoi des choses, il restera ferme, résigné devant la douleur ; il saura la faire servir à son épuration, à son avancement. Il affrontera l'épreuve avec courage, sachant que l'épreuve est salutaire, qu'elle est le choc qui déchire nos âmes, et que, par cette déchirure seule, peut s'épancher le fiel qui est en nous. Si les hommes se rient de lui, s'il est victime de l'injustice et de l'intrigue, il apprendra à supporter patiemment ses maux en reportant ses regards vers nos frères aînés, vers Socrate buvant la ciguë, vers Jésus en croix, vers Jeanne au bûcher. Il se consolera dans la pensée que les plus grands, les plus vertueux, les plus dignes, ont souffert et sont morts pour l'humanité.
Et quand enfin, après une existence bien remplie, viendra l'heure solennelle, c'est avec calme, c'est sans regret qu'il accueillera la mort ; la mort, que les humains entourent d'un sinistre appareil ; la mort, épouvante des puissants et des sensuels, et qui, pour le penseur austère, n'est que la délivrance, l'heure de la transformation, la porte qui s'ouvre sur l'empire lumineux des Esprits.
Ce seuil des régions supra-terrestres, il le franchira avec sérénité. Sa conscience, dégagée des ombres matérielles, se dressera devant lui comme un juge, représentant de Dieu, lui demandant : "Qu'as-tu fait de la vie ? Et il répondra : J'ai lutté, j'ai souffert, j'ai aimé, j'ai enseigné le bien, la vérité, la justice ; j'ai donné à mes frères l'exemple de la droiture, de la douceur ; j'ai soulagé ceux qui souffrent, consolé ceux qui pleurent. Et maintenant, que L'Eternel me juge, me voici entre ses mains ! " Extrait du livre "Le pourquoi de la vie " Léon Denis
De même se révèle ici dans toute sa grandeur le rôle de la douleur, son utilité pour l'avancement des êtres. Chaque globe roulant dans l'espace est un vaste atelier où la substance spirituelle est incessamment travaillée. Ainsi qu'un minerai grossier, sous l'action du feu et des eaux, se change peu à peu en un pur métal, ainsi l'âme humaine, sous les lourds marteaux de la douleur se transforme et se fortifie. C'est au milieu des épreuves que se trempent les grands caractères. La douleur est la purification suprême, la fournaise où fondent tous les éléments impurs qui nous souillent : l'orgueil, l'égoïsme, l'indifférence. C'est la seule école où s'affinent les sensations, où s'apprennent la pitié, la résignation stoïque. Les jouissances sensuelles, en nous attachant à la matière, retardent notre élévation, tandis que le sacrifice, l'abnégation, nous dégagent par anticipation de cette épaisse gangue, nous préparent à de nouvelles étapes, à une ascension plus haute. L'âme, purifiée, sanctifiée par les épreuves, voit cesser des incarnations douloureuses. Elle quitte à jamais les globes matériels et s'élève sur l'échelle magnifique des mondes heureux. Elle parcourt le champ sans borne des espaces et des âges. A chaque pas en avant, elle voit ses horizons s'élargir et sa sphère d'action s'accroître ; elle perçoit de plus en plus distinctement la grande harmonie des lois et des choses, y participe d'une manière plus étroite, plus effective. Alors le temps s'efface pour elle ; les siècles, s'écoulent comme des heures. Unie à ses sœurs, compagnes de l'éternel voyage, elle poursuit son ascension intellectuelle et morale au sein d'une lumière toujours grandissante.
De nos observations et de nos recherches se dégage ainsi une grande loi : la pluralité des existences de l'âme. Nous avons vécu avant la naissance et nous revivrons après la mort. Cette loi donne la clef des problèmes jusqu'ici insolubles. Elle seule explique l'inégalité des conditions, la variété infinie des aptitudes et des caractères. Nous avons connu ou nous connaîtrons successivement toutes les phases de la vie sociale, nous traverserons tous les milieux. Dans le passé, nous étions comme ces sauvages qui peuplent les continents attardés ; dans l'avenir, nous pourrons nous élever à la hauteur des génies immortels, des esprits géants qui, semblables à des phares lumineux, éclairent la marche de l'humanité. L'histoire de celle-ci est notre histoire. Avec elle, nous avons parcouru les voies ardues, subi les évolutions séculaires que relatent les annales des nations. Le temps et le travail : voilà les éléments de nos progrès.
Cette loi de la réincarnation montre d'une manière éclatante la souveraine justice régnant sur tous les êtres. Tour à tour nous forgeons et nous brisons nous-mêmes nos chaînes. Les épreuves effrayantes dont souffrent certains d'entre nous sont, en général, la conséquence de leur conduite passée. Le despote renaît esclave ; la femme altière, vaniteuse de sa beauté, reprendra un corps informe, souffreteux ; l'oisif reviendra mercenaire, courbé sous une tâche ingrate. Celui qui a fait souffrir souffrira à son tour. Inutile de chercher l'enfer dans des régions inconnues ou lointaines, l'enfer est en nous, il se cache dans les replis ignorés de l'âme coupable, dont l'expiation peut seule faire cesser les douleurs. Il n'est pas de peines éternelles. Mais, dira-t-on, si d'autres vies ont précédé la naissance, pourquoi en avons-nous perdu le souvenir ? Comment pourrions-nous expier avec fruit des fautes oubliées ?
Le souvenir ! ne serait-ce pas un lourd boulet attaché à nos pieds ? Sortant à peine des âges de fureur et de bestialité, qu'a dû être ce passé de chacun de nous ? A travers les étapes franchies, que de larmes versées, que de sang répandu par notre fait ! Nous avons connu la haine et pratiqué l'injustice. Quel fardeau moral que cette longue perspective de fautes pour un esprit encore débile et chancelant !
Et puis, le souvenir de notre propre passé ne serait-il pas lié d'une manière intime au souvenir du passé des autres ? Quelle situation pour le coupable, marqué au fer rouge pour l'éternité ! Par la même raison, les haines, les erreurs se perpétueraient, creusant des divisions profondes, ineffaçables, au sein de cette humanité déjà si déchirée. Dieu a bien fait d'effacer de nos faibles cerveaux le souvenir d'un passé redoutable.. Après avoir bu le breuvage d'oubli, nous renaissons à une vie nouvelle. Une éducation différente, une civilisation plus large font évanouir les chimères qui hantèrent autrefois notre esprit. Allégés de ce bagage encombrant nous avançons d'un pas plus rapide dans les voies qui nous sont ouvertes.
Cependant, ce passé n'est pas tellement effacé que nous ne puissions en entrevoir quelques vestiges. Si, nous dégageant des influences extérieures, nous descendons au fond de notre être; si nous analysons avec soin nos goûts, nos aspirations, nous découvrirons des choses que rien dans notre existence actuelle et avec l'éducation reçue ne peut expliquer. Partant de là, nous arrivons à reconstituer ce passé, sinon dans ses détails, au moins dans ses grandes lignes. Quant aux fautes entraînent dans cette vie une expiation nécessaire, quoiqu'elles soient effacées momentanément à nos yeux, leur cause première n'en subsiste pas moins, toujours visible, c'est-à-dire nos passions, notre caractère fougueux, que de nouvelles incarnations ont pour but de dompter, d'assouplir.
Ainsi donc, si nous laissons au seuil de la vie les plus dangereux souvenirs, nous apportons du moins avec nous les fruits et les conséquences de travaux accomplis, c'est-à-dire une conscience, un jugement, un caractère tels que nous les avons façonnés nous-mêmes. L'innéité n'est autre chose que l'héritage intellectuel et moral que nous lèguent les vies évanouies.
Et chaque fois que s'ouvrent pour nous les portes de la mort ; lorsque, affranchie du joug matériel, notre âme s'échappe de sa prison de chair pour rentrer dans l'empire des Esprits, alors le passé reparaît peu à peu devant elle. L'une après l'autre, sur la route suivie, elle revoit ses existences, les chutes, les haltes, les marches rapides. Elle se juge elle-même en mesurant le chemin parcouru. Dans le spectacle de ses hontes ou de ses mérites, étalés devant elle, elle trouve son châtiment ou sa récompense.
Le but de la vie étant le perfectionnement intellectuel et moral de l'être, quelle condition, quel milieu nous conviennent le mieux pour réaliser ce but ? L'homme peut travailler à ce perfectionnement dans toutes les conditions, tous les milieux sociaux ; cependant, il y réussira plus facilement dans certaines conditions déterminées.
La richesse procure à l'homme de puissants moyens d'étude ; elle lui permet de donner à son esprit une culture plus développée et plus parfaite ; elle met entre ses mains des facilités plus grandes de soulager ses frères malheureux, de participer, en vue de l'amélioration de leur sort à des fondations utiles. Mais ils sont rares ceux qui considèrent comme un devoir de travailler au soulagement de la misère, à l'instruction et à l'amélioration de leurs semblables.
La richesse dessèche trop souvent le cœur humain ; elle éteint cette flamme intérieure, cet amour du progrès et des améliorations sociales qui réchauffe toute âme généreuse ; elle élève une barrière entre les puissants et les humbles ; elle fait vivre dans un milieu que n'atteignent pas les déshérités de ce monde et où, par conséquent, les besoins, les maux de ceux-ci sont presque toujours ignorés, méconnus.
La misère a aussi ses effroyables dangers : la dégradation des caractères, le désespoir, le suicide. Mais tandis que la richesse nous rend indifférents, égoïstes, la pauvreté, en nous rapprochant des humbles, nous fait compatir à leur douleur. Il faut avoir souffert soi-même pour apprécier les souffrances d'autrui. Alors que les puissants, au sein des honneurs, se jalousent entre eux et cherchent à rivaliser d'éclat, les petits, rapprochés par le besoin, vivent parfois dans une touchante confraternité.
Voyez les oiseaux de nos climats pendant les mois d'hiver, lorsque le ciel est sombre, que la terre est couverte d'un blanc manteau de neige ; serrés les uns contre les autres, au bord d'un toit, ils se réchauffent mutuellement en silence. La nécessité les unit. Mais viennent les beaux jours, le soleil resplendissant, la provende abondante, ils piaillent à qui mieux mieux, se poursuivent, se battent, se déchirent. Ainsi est l'homme. Doux, affectueux pour ses semblables dans les jours de tristesse, la possession des biens matériels le rend trop souvent oublieux et dur.
Une condition modeste conviendra mieux à l'esprit désireux de progresser, d'acquérir les vertus nécessaires à son ascension morale. Loin du tourbillon des plaisirs menteurs, il jugera mieux la vie. Il demandera à la matière ce qui est nécessaire à la conservation de ses organes, mais il évitera de tomber dans des habitudes pernicieuses, de devenir la proie des innombrables besoins factices qui sont les fléaux de l'humanité. Il sera sobre et laborieux, se contentant de peu, s'attachant par-dessus tout aux plaisirs de l'intelligence et aux joies du cœur.
Ainsi fortifié contre les assauts de la matière, le sage, sous la pure lumière de la raison, verra resplendir ses destinées. Eclairé sur le but de la vie et le pourquoi des choses, il restera ferme, résigné devant la douleur ; il saura la faire servir à son épuration, à son avancement. Il affrontera l'épreuve avec courage, sachant que l'épreuve est salutaire, qu'elle est le choc qui déchire nos âmes, et que, par cette déchirure seule, peut s'épancher le fiel qui est en nous. Si les hommes se rient de lui, s'il est victime de l'injustice et de l'intrigue, il apprendra à supporter patiemment ses maux en reportant ses regards vers nos frères aînés, vers Socrate buvant la ciguë, vers Jésus en croix, vers Jeanne au bûcher. Il se consolera dans la pensée que les plus grands, les plus vertueux, les plus dignes, ont souffert et sont morts pour l'humanité.
Et quand enfin, après une existence bien remplie, viendra l'heure solennelle, c'est avec calme, c'est sans regret qu'il accueillera la mort ; la mort, que les humains entourent d'un sinistre appareil ; la mort, épouvante des puissants et des sensuels, et qui, pour le penseur austère, n'est que la délivrance, l'heure de la transformation, la porte qui s'ouvre sur l'empire lumineux des Esprits.
Ce seuil des régions supra-terrestres, il le franchira avec sérénité. Sa conscience, dégagée des ombres matérielles, se dressera devant lui comme un juge, représentant de Dieu, lui demandant : "Qu'as-tu fait de la vie ? Et il répondra : J'ai lutté, j'ai souffert, j'ai aimé, j'ai enseigné le bien, la vérité, la justice ; j'ai donné à mes frères l'exemple de la droiture, de la douceur ; j'ai soulagé ceux qui souffrent, consolé ceux qui pleurent. Et maintenant, que L'Eternel me juge, me voici entre ses mains ! " Extrait du livre "Le pourquoi de la vie " Léon Denis
L’UNION
FAIT LA FORCE
Certes et pour que cette UNITÉ
puisse se réaliser dans sa plénitude, il est indispensable, pour chacun, de
prendre davantage conscience de ses responsabilités et de développer en soi les
vertus nécessaires comme la Tolérance -
l’Humilité - l’Amour du prochain.
LA
TOLERANCE
En 1763 Voltaire écrivait « Un
traité sur la Tolérance ». Âgé de 73 ans, il était écouté et respecté
de toute l’Europe.
Il prend donc sans hésitation appui sur l’affaire « Calas »
dont on vient de souligner l’horreur, en montant une sorte de « Campagne
de presse ».
Il évoque l’innocence de Calas et les
méfaits du fanatisme, puis, il étudie l’Intolérance à travers les siècles.
C’est dire qu’elle n’est pas nouvelle et que son contraire reste toujours et
vivement d’actualité.
En s’appuyant sur des écrits
sacrés il rappelle qu’il faut regarder tous les hommes comme nos frères.
Quoi ? mon frère le Turc ? mon frère le Chinois ? l’Africain
? Le Calédonien ? Hé Oui ! sans aucun doute.
Ne sommes-nous pas tous enfants
du même père et créatures du même DIEU ?
Alors Voltaire se tourne vers « Le DIEU de tous les êtres » et invite les fidèles de
toute religion à se tolérer mutuellement c’est à dire à :
Accepter l’autre dans sa
différence raciale, religieuse, culturelle, sociale. Tolérer, c’est donc
supporter avec bienveillance, ce qui n’est pas « Nous » ou le reflet
de notre image.
Ainsi la Tolérance, ne vaut que contre soi-même et en faveur d’autrui.
Tolérer toutes les opinions,
c’est faire effort, parce qu’elles différent des nôtres ou qu’elles nous
choquent.
Mais tolérer la souffrance des
autres, tolérer l’injustice dont
on n’est pas soi-même victime, tolérer l’honneur qui nous épargne, ce n’est
pas de la tolérance, c’est de
l’Indifférence et de l’Égoïsme.
Par ailleurs dans les domaines où « La Vérité » est
présentée comme une certitude absolue, la tolérance n’est pas de mise non plus
( ex : le domaine scientifique, l’intégrisme religieux ...)
Il n’y a plus de progression possible alors.
La Tolérance donc a des
limites,
elle ne peut pas exister si elle vise à devenir absolue, même envers les
intolérants parce qu’elle serait anéantie par les assauts des intolérants.
Poussée à l’extrême la
Tolérance finit par se nier elle-même, parce qu’elle laisserait les mains
libres à ceux qui veulent la supprimer.
Ainsi une action intolérante, un groupe intolérant, doivent être
interdits, s’ils menacent la liberté et les conditions d’existence de la
Tolérance même. Au-dessus d’un certain seuil, on doit protéger la société par la force
si nécessaire.
La tolérance dans son application
est si exigeante envers ses pratiquants qu’elle mérite le nom de « Vertu
Suprême ».
Pour devenir « Tolérant » il
faut créer en soi « Un Nouvel État d’Être » et le faire vivre
autour de soi, dans les groupes, la Société...
C’est tout une rééducation à cultiver, en maintenant dans sa
pensée que les autres sont nos semblables sans préjugés regrettables qui nous
empêchent de voir Objectivement ceux qui ne nous ressemblent pas.
Ceci implique d’observer nos habitudes de penser avec plus de
discernement, nos actions qui ne sont pas toujours clairement explicables aux
yeux des autres, de porter un regard sur
l’autre qui le rende à lui-même, dans le respect de sa personne.
Cette vertu se conquière et
exige une vigilance de tous les instants dans le comportement ; elle
engage, la bonne volonté, la personnalité toute entière, le temps, le cœur :
c’est faire vivre l’amour du prochain en somme.
Combien de fois, peut-on surprendre son propre esprit à faire
spontanément en lui-même face à « l’Autre » des remarques, des
critiques ou encore s’étonner, s’intriguer.
Cet autre ressent toutes nos impressions ou vibrations intérieures, plus ou
moins négatives, et qui se lisent aussi sur notre physionomie ou dans notre
comportement et répondra en conséquence.
- La tolérance en appelle au
respect mutuel et elle n’existe pas à sens unique.
- DIEU ne nous a pas donné un cœur
pour se haïr, des mains pour nous égorger. Il faut s’aider mutuellement au
contraire pour faire face au fardeau d’une vie pénible.
Et que les petites différences entre les vêtements entre nos langages
insuffisants, entre nos usages ridicules, entre toutes nos lois imparfaites,
entre toutes nos opinions insensées, entre toutes nos conditions si
disproportionnées à nos yeux et si égales aux yeux de DIEU, toutes ces petites nuances qui distinguent
les atomes appelés « Hommes » ne soient pas des signaux de
persécution. Que ceux qui couvrent leurs vêtements d’une toile blanche pour
dire qu’il faut aimer DIEU ne détestent pas ceux qui disent la même chose, sous
un manteau de laine noire.
Puissent les hommes se souvenir qu’ils sont frères, qu’ils aient en
horreur la Tyrannie exercée sur les esprits, comme ils ont en exécration le
brigandage qui enlève par la force le fruit du travail et de l’industrie
paisible.
En acceptant les différences, on
peut évoluer à travers elles, l’autre peut posséder aussi outre sa vérité une
part de la Vérité.
- La confrontation d’idées enrichit et de deux idées confrontées peut
naître une troisième.
Pour se développer dans sa plénitude
la Tolérance appelle trois autres vertus
La Charité : La Main tendue
vers l’autre.
La Foi : Croire à
une humanitude possible.
L’Espérance : en un monde amélioré.
Comment y parvenir ?
A l’aide de comportements
nouveaux évoqués plus hauts pour Évoluer et Marcher ensemble vers la
Connaissance Essentielle.
Ce qui nous renvoie, plus gravement, plus sagement à nos besognes, à
nos humbles vérités provisoires, vers celles de nos Vérités qui ne sont pas
provisoires.
Anna
Messages médiumniques :
« La joie et l’espoir, il faut transmettre. La vie
n’est pas triste, la vie est belle et tous les hommes sont beaux.
(paroles
données avec beaucoup de ferveur, de dynamisme et de conviction)
Crois-moi ma fille, il n’a que dans ces conditions que l’on
peut avancer. Tu dois croire et avoir la certitude que ce que tu fais est bon
pour le cœur des hommes. Avoir la foi et la certitude que tout ce qui est fait
dans l’amour et la foi est bénéfique pour ceux qui souffrent.
Ceux qui abandonnent la vie et leur destinée dans les bras
démoniaques de la drogue et de l’alcool, ont besoin de se sentir « Aimés ».
Ceux qui abandonnent la vie tant la douleur les tiraille,
ont besoin d’être « Ecoutés ».
Ceux qui abandonnent la vie tant la solitude les écrase,
ont besoin d’être « reconnus ».
Vois tu tous ces êtres peuplent la terre, la terre qui
elle-même est en grande souffrance.
« Les hommes doivent retrouver la joie et l’espoir,
c’est la foi qui leur montrera le chemin»
Il ne faut pas abandonner ce que l'on fait. Il faut continuer et avancer dans ces désespoirs, sans jamais laisser le doute envahir tes pas. Avance avec confiance et foi.
Dans tout ce que tu fais , mets de la joie.
Le sourire vois-tu, est tout et représente tout. Il transmet l'amour, la compassion et la reconnaissance de l'autre, lui sourire c'est le voir, le reconnaitre.
Oui, un simple sourire. Un petit rien qui met les cœurs dans la joie.
N'est-il pas ce que chaque homme a en sa possession et peut donner ?Dans tout ce que tu fais , mets de la joie.
Le sourire vois-tu, est tout et représente tout. Il transmet l'amour, la compassion et la reconnaissance de l'autre, lui sourire c'est le voir, le reconnaitre.
Oui, un simple sourire. Un petit rien qui met les cœurs dans la joie.
N'est-il pas ce que Dieu a déposé dans le cœur et sur les lèvres de chaque homme ?
Dans toutes les douleurs, un simple sourire peut parfois suffire pour que l'homme se sente mieux
Paix dans l'Amour.
Paix dans la Foi.
Paix dans la joie et la vie se traversera avec et pour les autres.
Dunkerque juillet 2010
Amis spirites, frères spirituels. Je viens vers vous
aujourd’hui pour vous parler des valeurs. Ce message s’adresse à tous. Cependant,
certains se sentiront plus concernés que d’autres. Je ne suis pas venu pour
vous juger mais pour vous faire prendre conscience des conséquences de certains
de vos actes.
Vous prônez fièrement une doctrine, vous l’étudiez, vous la
transmettez et au fond de vous vous espérez
que l’homme puisse adhérer à son enseignement.
Mes amis, mes frères tant que les valeurs et le sens des mots
doctrinaux ne seront pas soudés, animés par votre conscience et votre foi, tant
que vous ne mettrez pas en pratique ce que vous dites l’être humain ne pourra
jamais adhérer à cette noble philosophie.
Pour les âmes, pour les hommes, les mots ne sont rien. Seul
l’exemple retient l’attention humaine pour
se fixer dans la mémoire du souvenir et un jour réapparaitre.
Je fus moi-même spirite et dans l’âme, je le reste. A mon
époque, être spirite vous engagez corps et âme dans un combat envers vous-même,
contre vos propres démons et votre vision bien réduite du pourquoi de notre
existence sur cette terre.
Aujourd’hui, nous avons le sentiment que certaines de vos
valeurs ne sont applicables que pour les autres, ceux que vous critiquez en
brandissant fièrement l’étendard d’un spiritisme et d’une médiumnité noble.
Comment voulez vous mes frères être crédibles : si par
vos actes vous trahissez vos propres mots, vos propres valeurs et votre foi.
Comment voulez vous être crédible si par orgueil vous
n’écoutez pas la voix et êtes prêts à céder votre âme au diable.
Frère, c’est à toi que je m’adresse maintenant, il est temps
pour toi de te ressaisir. Le jugement que l’on a envers les autres ne doit –il
pas avant tout servir à soi-même ! Il te faut lutter pour et dans la foi
de ce que tu représentes et également pour ce que représente cette doctrine pour
toi.
Ami, pourquoi tant de disparité dans tes opinions ? Pourquoi
la beauté de cette philosophie ne doit être appliquée que par les autres ?
Sa morale et sa vérité touchent la responsabilité de chaque spirite
et ses valeurs ne doivent pas être
bafouées.
Tant que l’homme s’enfermera dans une forme d’individualisme
et de personnalisme la progression spirite restera lente. Rappelle-toi ami, les
lois et la justice divine concernent chaque homme, sans discrimination, sans privilège.
Dans un amour non pas personnel mais universel.
Vous qui priez le ciel demandant à Dieu que votre monde
change, qu’il s’améliore, qu’il devienne équitable. Pensez vous que votre prière puisse être
exaucée si celui qui prie alimente l’injustice, l’inégalité, la discrimination
et la partialité ?
Vous priez Dieu pour que ce monde puisse trouver la PAIX
alors que par intérêt vous pouvez trahir votre ami, vos convictions.
Vous priez le ciel demandant à Dieu afin que l’homme, vive
dans l’amour et vous pouvez trahir celui qui vous aime.
Ensuite, lorsque l’épreuve arrive vous trouvez que ce monde
est injuste.
Priez le ciel mes amis pour que chacun d’entre vous puisse
traverser la vie avec droiture, de façon juste et équitable, dans un
comportement égal pour chaque homme et lui-même. Conforme à ses prières et à
ses valeurs.
Priez pour ne plus être en dissonance : actes et
paroles, cœur et raison.
Priez pour trouver une harmonie en vous. Le but de votre vie
aujourd’hui est de trouver cette harmonie.
Ayez foi, soyez convaincu de ce que vous dites et vivez
sincèrement vos paroles.
La Vérité et la Justice si telles sont vos valeurs philosophiques, elles
doivent avant tout, se vivre en vous. Que vos valeurs ne se laissent pas
diviser et dévier par un nom, un statut social ou un statut matériel. Elles
doivent rester les noblesses de vos cœurs et de vos combats.
Les remises en question sont avant tout pour vous.
Ami(es) spirites lorsque vous avez un regard critique sur
les autres et que vous jugez vos frères, voyez si vous n’êtes pas concerné par
les paroles et les pensées que vous laissez échapper.
Et toi mon ami, ta voie est tracée, il est temps maintenant
de mettre sincèrement en pratique ce que tes lèvres disent.
Tu ne cesses de dire que la société est injuste : alors
ami pourquoi nourrir cet iniquité. Ton cœur est noble et vaillant mais l’orgueil
aveugle cette noblesse. Vis et arbore les principes de tes jugements et tout
ira pour le mieux.
Je vous souhaite à tous paix et amour dans le cœur. Vivez
dans la foi et l’unité, c’est à ce prix que l’unité dans le monde naîtra et
évoluera.
Unité en soi même
Unité dans la famille
Unité dans le groupe
Unité d’un pays
Unité dans le monde. Cette unité passe avant tout par
vous-même.
Que celui que vous aidez puisse un jour dire à ses
enfants : « Un jour, j’ai rencontré un homme juste, cet homme était
spirite ».
Dunkerque le 14 février 2011